Mon avis sur Tech N9ne - Spécial effects

19 juin 2015

Mon avis sur Tech N9ne - Spécial effects

Cet album je l'ai attendu toute l'année alors autant vous dire que je l'ai pré-commandé et dès que je l'ai reçu je l'ai écouter pour voir s'il était à la hauteur de mes espérances, verdict: OUI, grand OUI même !!!

mélange de rap, de trap, de musique classique, sentiment etrange de se retrouver dans une église entourée de mecs dans un delire satanique ahah

24 titres qui se décomposent en jours de la semaine et beaucoup de collaborations notamment avec : T.I, 2Chainz, B.o.B, E40, Eminem, Skit...

Dès « Aw Yeah?« , le King of Darkness nous énergise avec un instrumental mêlant trap, chants grégoriens et matière noire, avec des propos très forts pour dénoncer les atrocités de la guerre, des nazis à Boko Haram en passant par la Libye et les événements de Ferguson. Ce n’est qu’un prélude à « Lacrimosa » qui grimpe en puissance grâce à des choeurs gospels qui montent crescendo, un morceau conçu et écrit avec les tripes puisqu’il est question d’un requiem dédié à sa mère disparue. L’émotion est palpable, on se croirait dans une cathédrale. Les références religieuses sont récurrentes avec Tech N9ne, on en retrouve juste après sur « On the Bible » avec un très bon passage du nerveux T.I. De toute évidence, « Hood Go Crazy » en est un avec son refrain signé B.o.B. et un couplet de 2 Chainz sur ce banger down-tempo aux basses bien rondes comme des fessiers de twerkeuses. « No K » avec E-40 ferait très bien l’affaire également avec des sonorités électro et un refrain radio-attractifs. L’intervention très attendue d’Eminem sur « Speedom (WWC2) » tient ses promesses, une rencontre au sommet pour une performance pas moins impressionnante de la part des deux sprinteurs d’exception. Em’ tient aisément la cadence du turbo-flow de Tech N9ne

Special Effects fait dans le spectaculaire, avec des incursions rock, sur « Give It all » avec les Audio Push et sur le troisième volet de « Psycho Bitch » (featuring Hopsin) qui est un véritable truc de malade et le dubstep sur le final « Roadkill« . Avec une touche de trap pour rester actuel. Et quand on baisse sa garde sur « Wither » après une première minute plutôt calme, une bourrasque de musique métal vient souffler sur les braises pour les raviver plus intensément, ce qui rend Tech N9ne plus démoniaque encore.

Mon top 5: